giovedì 5 gennaio 2012

Angela Galli | J’ai cherché la compréhension du sens

Si l’on analyse ce que j’ai fait d’un point de vue communicationnel, on peut voir que j’ai cherché des définitions sémiologiques (icones visuelles et sémantiques) qui remplissent un vide culturel. Je parle de mes premières expériences d’artiste peintre (1992). J’ai cherché le sens perdu du féminin. J’ai débuté mon travail d’exploration du Néolithique européen (cf. chap.2.2.14.) sous la direction des chercheurs : Marja Gjmbutas[1] et Joseph Campbell[2]. Je suis partie du milieu artistique et j’ai cherché un style pour représenter de nouvelles images. Je me  suis focalisée sur les débuts de l’art byzantin (icônes), sur l’art de la chrétienté  des origines, sur l’art primitif et sur l’art de cultures extra-européennes.

Figure 36 :  Colei che caccia  - huile sur bois cm.50x200 (collection privée)
J’ai constaté une constante dans la figuration libre apparemment simple et dans l’utilisation de la lignée du contour. J’ai pu ainsi comprendre l’efficacité stylistique (figuration simple et lignée des contours) [cf. annexe n° 17] et donner un  regard différent sur l’art géométrique des indiens américains (North American Indian [1] d’Eva Wilson British Museum Press) pour représenter quelque chose qui soit significatif pour le subconscient. Je suis en effet motivée par une pensée de  stimulus/réponse qui peut être similaire à la conception des années 30 de l’injection hypodermique [1].  J’ai annulé  la perspective et j’ai focalisé mon attention sur toute une série de signes géométriques, quasiment commune à tout l’art ancien, jusqu’à la peinture romaine et byzantine. Ces signes constituent des plans  (structures/langages) possédant peut être une signification linguistique. Je sais que les dieux de chaque panthéon sont équivalents, qu’ils sont la sémiologie du passé et donc toujours incisifs aujourd’hui. Ils représentent de véritables composantes psychiques structurelles du Sapiens et peut-être de l’univers ; mon but a été une redécouverte iconographique des thèmes religieux qui ont toujours caractérisé l’art mondial.  On prend, par exemple, la déesse grecque Perséphone [2]. Je l’avais déjà qualifiée comme le nu rigide ou la déesse os [3] du néolithique (art cycladique, Sardaigne, Corse) et après  dans le pouvoir de deux  (définition donnée par la Gimbutas se référant à un repère archéologique, figure n°37).

Figure 37 : statuettes représentantes le pouvoir de deux ;    a –Culture Vinca Romanie 5000 av. J.C.;
b - âge du bronze 2600 av. J.C. ; c – Paléolithique Superior Lauses Dordogne 25000 av. J.C. 

Cette œuvre représente deux figures féminines assemblées telles des sœurs siamoises qui évolueront dans le couple Démettra / Korê des temps historiques. J’ai donc cherché à la représenter dans une image pouvant atteindre la perception actuelle. J’ai développé des icônes pour parvenir, après plusieurs tentatives, à une image qui puisse  traduire une puissance émotionnelle contemporaine (figure n°38). La façon anthropomorphe de représenter les dieux (composants psychiques) est une nécessité de notre perception, mais que représente cette déesse ? Elle est déesse chtonien et personnification de l’anxiété, vue aujourd’hui comme un élément nécessaire pour l’élargissement de la conscience. Elle est aussi la force de l’intuition. La représentation formelle, anthropomorphe  est une nécessité pour la reconnaitre. L’image vient d’être évoquée à travers la vision fantastique mais aussi à travers les contes, les fables, les mots. Aujourd’hui, il y a une distorsion culturelle à cause des coupes culturelles de signification effectuées par l’Eglise en deux milles années de pouvoir.
 
Figure38 : Détail - Mon travail sur Perséphone, C-print sur aluminium, cm70x100  (6 pièces)
(collection privée, Monaco).

Face à ce monde criblé d’images soumises à la logique du marché capitaliste et libéral, je comprends et suis en accord avec la théorie critique[1] de la communication (école de Francfort) et l’on peut se demander où sont désormais cachés les dieux ; et bien, ils sont dans la publicité et dans notre pathologie. La pornographie est seulement un aspect de la chute, d’autres images publicitaires renvoient à Venus, déesse très employée pour ses nombreuses corrélations symboliques. Les dieux, se trouvent aussi personnifiés par les acteurs et les personnages du cinéma qui prennent vie, icones contemporaines. Une composante psychique collective a trouvé l’objet de sa réflexion (Greta Garbo est une Perséphone, comme Grace Kelly). Je crois que l’on peut trouver des réponses pour d’autres théories de la communication si l’on regarde dans cette direction.
La science de la communication est une science nouvelle qui doit se confronter à 50.000 années de communication humaines et où les codes, sens et signes étaient bien présents, bien que sous une autre définition. Tout d’abord, on doit comprendre à quel stade se trouve notre société occidentale et qui nous sommes. Nous sommes des indo-européens[1] pour la définition concernant des valeurs telles : la famille, la conception d’Etat, la prédation, la patrilinéaire, la guerre, le culte des armes, le mâle (en première position dans les sociétés), un panthéon d’importants dieux masculins. Dans l’analyse du contenu de tous les programmes de la TV américaine (1967/1979), on observe la représentation du monde irréel (avec une  prédominance masculine) par une majorité de rôles liés au pouvoir. En 5000 ans, les choses n’ont pas beaucoup évolué. Nous sommes encore et toujours dans un monde  centré sur le mâle. Les cultures gylaniques (mot inventé par la Gimbutas pour définir  la société égalitaire et pacifique du matriarcat européen)  du Néolithique restent dans les profondeurs archaïques de notre psyché et émergent encore dans les fables, les rêves mais aussi par le biais de comportements aberrants toujours plus évidents (pathologies).
Jusqu’au christianisme, une série de codes, de valeurs, a trouvé une continuité psycho/conceptuelle. Maintenant, nous sommes à un point critique parce qu’au niveau collectif, il y a des manques. Le capitalisme a échoué et notre biosphère nous donne des signaux impératifs de changement. « La nouvelle société des médias » trouve son affirmation dans un tel contexte historique. Je crois qu’il serait essentiel d’apporter plus d’attention à la psychologie imaginale et archétypale dont la définition vient de Carl Gustav Jung. C’est parce là-bas on peut trouver des explications plus éclatantes au monde sémiologique.
Enfin, si nos actions et nos langages sont tous des signes, à part les plus fonctionnels créés pour résoudre l’entropie liée à la vie pratique d’aujourd’hui, avec leurs résonances (feed-back) sur notre niveau d’attention (par exemple les signaux routiers et autres codes similaires), si dans notre façon d’être devant autrui, devant un groupe, devant quelque action de relation  de la vie ordinaire, nous configurons aussi des signes inconscients mais parfaitement codifiables et d’autres encore que nous ne comprenons pas, et si toutefois nos tentatives de codifier le comportement humain sont loin d’être comprises, je me demande pourquoi ne pas se refocaliser sur des conceptions de temps passés qui ont nommé les choses de plusieurs façons. Le 19ème siècle a bouleversé la culture provenant du passé, en cherchant de nouvelles étiquettes adaptées à la vision positiviste sur laquelle était basée la philosophie du temps et la pensée scientifique. Mais par exemple, le concept d’inconscient développé par Freud était en réalité « un palace donné en héritage par les temps anciens et la Renaissance l’appelait le royaume de la mémoire [1]» ; aujourd’hui la preuve de l’existence de l’inconscient vient d’être démontrée par la psychologie expérimentale à travers ses effets qui perturbent la conscience du « Je » ; nous avons découvert l’inconscient à travers notre fantaisie pathologique. La tradition d’Agostino [2] et celle des néoplatoniciens montrent que la mémoire est une trace dans l’âme d’une figuration de la divinité ou un reflet d’images divines.
La sémiologie se rapporte à une structure de décodification et de classification abstraite, conceptuelle des significations de l’agissement humain. Par contre, on voit dans les diverses cultures mondiales (anciennes et primitives) que ces mêmes structures ont été formulées. On voit la structure Cabalistique[3] de l’Arbre de Vie avec ses Sefirots et que chacun d’entre eux possède plusieurs correspondances symboliques. On peut aussi y placer les dieux du panthéon gréco-romain, voir leurs connections symboliques et aussi y placer les archanges du christianisme ou les planètes de l’astrologie ou les plantes, les parfums etc. Une infinie série de correspondances symboliques jette une lumière sur le fonctionnement de notre espèce. Dans la culture védique, on retrouve la structure à arbre dans la tripartition en Sushumna, Ida et Pingala[1]. Ce que je veux dire, c’est que si l’on observe attentivement le passé et ses traditions, parvenues jusqu’à nos jours, on peut déceler de précieuses indications pour comprendre le présent. Celles-ci utilisent le langage symbolique, se dynamisent avec les mythes et naturellement se référent à la structure psychique, donc elles sont ontologiquement ambigües, contradictoires et glissantes .Elles ne peuvent pas être traitées avec une mentalité de cause à effet ou déterministe puisque l’on a vu de la physique la nécessité de nouvelles formulations pour une réalité qui ne correspond pas à l’imagination que l’on a d’elle. De plus, on est obligé d’accepter d’être tous plongés dans une réalité psychique trans-personnelle [2] où le « Je » a une toute petite place. Puisque les dieux sont les aspects de la conscience humaine connectés aux instincts (aux besoins) et puisque la conscience humaine dans l’individu parcourt les étapes de l’évolution de la conscience collective, on peut se demander si les dieux aujourd’hui ne sont pas précipités dans la publicité et quelle est la définition à donner à la culture occidentale à l’heure de la fin de la Chrétienté ? Jung disait que nous sommes l’agui de la balance, c'est-à-dire que de nouvelles formulations émotionnelles et imaginales doivent être retrouvées dans la conscience individuelle. Si nous échouions à ce passage appelé Kairos[3], nous tomberions dans le Chaos. Alors, est-ce que nous allons vers une nouvelle inconscience, vers une  nouvelle barbarie ou simplement vers une monstruosité qui ne nous permettra pas de passer le seuil informationnel ? C'est-à-dire qu’il n’y aura pas accélération, information, évolution mais notre fin [4].
On sait que la capacité et la fonctionnalité de la psyché humaine travaillent par images, que les images ont une vie autonome, que le système de représentation pictural  avec ses représentations anthropomorphiques, les signes, les mots de la narration scandée avec un rythme, ont le  pouvoir d’entrer en profondeur. On sait que le subconscient où le mélange se produit est comme un jeune garçon naïf ; on sait aussi, grâce aux études, que l’image bidimensionnelle qui bouge est semblable à la vie intra-utérine, lorsque la mère transmet à son fœtus celles de son propre univers culturel et symbolique. L’efficacité des messages publicitaires a lieu quand les dieux, intériorisés et désacralisés, sont touchés.
 © RIPRODUZIONE RISERVATA

Angela Galli - BINAH SERIE SULLE DEE

Angela Galli - Persephone

NOTE
[1] - Marija Birutė Alseikaitė ou Marija Gimbutienė (généralement connue sous le nom de Marija Gimbutas) est née le 23 janvier 1921 à Vilnius en Lituanien  et est morte le 2 février 1994 à Los Angeles en Californie, USA. Elle  est archéologue et préhistorienne américaine d'origine lituanienne. Elle étudie la linguistique, puis l’archéologie et les cultures indo-européennes à Innsbruck puis à Tübingen, en Allemagne, où elle obtient un Doctorat en 1946. .Émigrée aux États-Unis, elle travaille pendant douze ans à l’université Harvard, nommée en 1950 comme chercheuse spécialiste en archéologie européenne orientale. Professeur honoraire à l’UCLA University, en 1963, elle laisse une œuvre, d’une vingtaine de volumes, peu connue en dehors des spécialistes et non encore encore traduite en français.
Durant quinze ans, Marija Gimbutas effectue des fouilles archéologiques dans le sud–est de l’Europe méditerranéenne, révélant au monde l’existence d’une civilisation pré-indo-européenne dénommée « culture préhistorique de la déesse », ayant existé à partir du paléolithique, et perduré plus de 25.000 ans. Marija Gimbutas préfère appeler cette culture matriarcale «matrilocale» parce que les fouilles révèlent des données ne correspondant pas à ce qu’on appelle généralement «matriarcat», le tout se référant à une hypothétique gyno-cratie.
[2] - Joseph Campbell (1904 - 1987), était un professeur, écrivain, orateur, anthropologue et mythologue américain, célèbre pour son travail dans les domaines de la mythologie comparée et de la religion comparée et notamment pour sa théorie du mono-mythe.
[3] -  WILSON Eva, North American Indian, British Museum Press ,Bath Press, Avon,1992, p. 120.

[4] - Théorie communicationnelle développée  entre les deux guerres mondiales, basée sur la conviction que les media auraient eu le pouvoir d’influencer l’opinion publique selon la volonté de l’émetteur. Les opinions sur le pouvoir de la communication de masse ne furent pas formulées de façon systématique mais à posteriori  et  elles furent appelées Magic Bullet Theory (Théorie de la balle magique) ou Théorie de l’injection hypodermique pour souligner avec l’image de la piqure la façon dont l’idée aurait du pénétrer dans la psychè du récepteur.
[5] - Dans la mythologie grecque, Perséphone (en grec ancien Περσεφόνη / Persephónê, chez Homère Περσεφόνεια / Persephóneia) est la déesse des Enfers, fille de Zeus et de Déméter. Elle est d'abord connue sous le simple nom de Coré ou Cora  (Κόρη / Korê) « la jeune fille », ou encore « la fille », par opposition à Déméter, « la mère » (ἡ Μητὴρ / hê mêtềr).
[6] - Ancienne déesse de la mort, nue et raide, déjà largement répandue dans le Paléolithique, accompagne le mort dans la tombe, la anifestation silencieuse de son essence divine: blanche, rigide, fermée, semblable à l'os, des bras immobilisés, abstraite, comme la mort, elle montre souvent clairement le triangle pubien.
[7] - Cf. note n°91.
[8] - L'hypothèse kourgane (Marija Gimbutas).
Selon cette hypothèse, le foyer originel des Indo-Européens serait localisé en Europe de l'Est, dans la steppe pontique, située au nord de la mer Noire. De ce berceau, l'expansion indo-européenne se serait faite à partir d'environ 4000 av. J-C. selon un mode guerrier, par soumission de populations d'agriculteurs préexistantes, vers l’ouest pour les Européens actuels, vers le sud pour les anciens Anatoliens et encore vers l’est pour une partie des Indiens actuels et pour les Iraniens actuels.

[9] - HILLMAN James, IL Mito Dell’Analisi, Adelphi, Milano, 2000, p. 385 ; (cf. Page179).
[10] - Augustin d’Hippone  ou Saint Augustin, né à Thagaste en Algérie le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone en Algérie, était un philosophe et théologien chrétien de l’Antiquité tardive, évêque d’Hippone et écrivain berbère, né d'un père citoyen romain et d'une mère berbère, Sainte Monique.
Il est l’un des principaux pères de l’Église latine et l’un des 33 docteurs de l’Église. Les catholiques le fêtent le 28 août, anniversaire de sa mort.  Saint Augustin est le seul père de l’Église dont les œuvres et la doctrine ont donné naissance à un système de pensée : l’augustinisme. Son influence est marquée à travers les âges, depuis Paul Orose jusqu’à Paul Ricœur, en passant par Anselme de Cantorbéry, Thomas d’Aquin, Martin Luther (moine Augustin d'Erfurt), Jean Calvin, Pascal, Adolf von Harnack.
[11] La Cabala  (Qabalah « réception » - קבלה en hébreu), parfois écrit Cabbale, est une tradition ésotérique du judaïsme, présentée comme la «  Loi orale et secrète » donnée par YHWH à Moïse sur le Mont Sinaï, en même temps que la « Loi écrite et publique » (la Torah). Le Baal Hasoulam (Yéhouda Ashlag), éminent kabbaliste, en donne la définition suivante : « Cette sagesse n'est ni plus ni moins que l'ordre des racines, descendant à la manière d'une cause et de sa conséquence, selon des règles fixes et déterminées, s'unissant au nom d'un but unique et exalté, décrit par le nom "révélation de Sa Divinité à Ses Créatures en ce monde" »
Le mot « kabbale » (Qabalah en hébreu) signifie « réception », il s'agit donc de la sagesse du recevoir, le terme est parfois interprété comme « tradition ». Le Kabbaliste est donc celui qui a reçu (Qi-bel) la tradition. Le mot Kabbale ne désigne pas un dogme, mais un courant à l'intérieur du judaïsme et un état d'esprit. La Kabbale se veut un outil d'aide à la compréhension du monde en ce sens qu'elle incite à modifier notre perception du monde (ce que nous appelons « la réalité » malgré la subjectivité de notre perception). Pour ce faire, la Kabbale met à disposition de ses adeptes un diagramme synthétique : l'Arbre de la Vie ou des Sephirot, et autres clés de lecture pour de multiples ouvrages. Ils semblent symboliser la force de la vie et ses origines, l'importance des racines et le développement de la Vie. L’Arbre de Vie dans la Kabbale représente symboliquement les Lois de l'Univers. Il peut aussi être vu comme le symbole de la Création tant du Macrocosme (L'Univers) que du Microcosme (L'Être Humain).
[12] Le Véda (devanāgarī : वेद - sanskrit : « vision » et « connaissance ») est une « connaissance révélée » transmise oralement de brahmane à brahmane au sein du védisme, du brahmanisme, et de l'hindouisme jusqu'à nos jours. Cette connaissance, aujourd'hui rassemblée en un ensemble de textes, aurait été révélée (par l'audition, Shruti) aux sages indiens nommés Rishi. Les hindous pensent que le Véda est éternel et singulier. Les premiers textes de la tradition védique furent écrits entre 1800 et 1500 av. J.-C. et furent progressivement réunis en collections nommées Saṃhitā.
Comme en kabbalah, l’arbre de vie peut être schématisé en trois colonnes : à droite, la masculine, à gauche la féminine  et dans le centre la colonne d’équilibre appellée aussi » chemin de la flèche » dans la Cabala.
Ida est le canal gauche. Ida est blanche, féminine, froide, représente la lune et est associée à la rivière Ganga (le Gange). Elle prend naissance  dans le Muladhara (chakra à la base de la colonne vertébrale), Ida finit dans la narine gauche. Pingala est le canal droit. Pingala est rouge, masculin, chaud, représente le soleil et est associée à la rivière Yamuna. Il trouve son origine dans le Muladhara chakra, Pingala finit dans la narine droite.  Sushumna est le canal central et est associé à la rivière Saraswati. Il va du Muladhara chakra au chakra Sahasrara à la couronne de la tête.
[13] - Le terme a été adopté par C.G.Jung.
[14] - Le Kairos, mot grec qui indique une dimension du temps n'ayant rien à voir avec la notion linéaire Chronos (temps physique), pourrait être considéré comme une autre dimension du temps créant de la profondeur dans l'instant. Une porte sur une autre perception de l'univers, de l'événement, de soi. Une notion immatérielle du temps mesuré non pas par la montre, mais par le ressenti. Le kairos opère la rencontre de deux problèmes : celui de l’action et celui du temps. Il indique l’instant critique, un choix précis temporal.
[15] - Cf. Chapitre 3.1.